Carte du sentier d'art à Vendays Montalivet
Le sentier se décline autour de trois pôles
Montalivet
Lagremar de Catherine Lacroix
Les 111, d'une pointe à l'autre, de Delphine Trentacosta
Caudale de plastique, de Catherine Lacroix
Le sentier des oiseaux, de Pauline Beugniot
Triblue de Cyril Art
Moana de Djé
Street art, fugacité et transmission De Vincent Richeux
Au cœur de la vie, œuvre collective et participative
Un logo à la sauce Régénération
Pont de la Brède et marais
Le serpent dragon Meugas de Max Manizan
Le calup des marais, Karine Bénard
HO, 'homme oiseau du Nibor
Paysages d’eau
Méditation florale de Delphine Trentacosta
Bourg de Vendays
L'Angelus d'Alben
Le Musée éphémère de Véronique Grenier photographié par Pierre Planchenault
Rubik’s climat, œuvre collective et participative
Œuvres et artistes
un sentier, 3 pôles
Lagremar* de Catherine Lacroix
Ceci n’est pas une poubelle !!
C’est une œuvre collaborative et participative. Conçue par Aléa, designée par Lalou Multi et habillée par Catherine Lacroix.
Les promeneurs, au gré de leurs balades, ramassent des déchets déposés sur la plage par les marées, et viennent les déposer dans ce globe. Le globe se remplira progressivement et par cette action collective, tout le monde aidera à sensibiliser à l’urgence de générer moins de déchets, pour éviter que cette planète ne devienne une poubelle.
"Ma posture pour ce projet est celle d’une personne qui n’est pas engagée au sens militant actif du terme mais concernée car vivant et travaillant dans la presqu'île du Médoc, soucieuse de la préservation de cet environnement exceptionnel tout en ayant connaissance et conscience de l’impact de cette ère de l’anthropocène sur la planète et même sur l’espace concerné.
J’ai choisi de cheminer par le concept de la collapsologie qui amène à traduire plastiquement une catastrophe inéluctable et je pense que cela a déjà été fait suffisamment pour essayer de donner à penser d’une manière plus positive, poétique, esthétique.
Je suis repartie simplement de la goutte d’eau, point de départ du grand tout , infime mais essentiel élément. Ambivalence de la forme qui peut être aussi vue comme une larme, des larmes pour dire quelque chose de la situation de notre planète.
Je souhaite plutôt mettre l’accent sur les actions possibles , dans le sens du proverbe « les petits ruisseaux font les grandes rivières », la
participation de chacun à son niveau même modeste. Cela m’a amenée à la légende amérindienne du colibri, reprise par Pierre Rabhi, fondateur du mouvement des Colibris.
Mon idée est donc une reprise de l’idée « chacun doit faire sa part » traduite par un grand nombre de gouttes d’eau disposées comme une installation sur la sphère , de tailles différentes pour symboliser la multiplicité des actions possibles.
Les continents sont représentés en liège, mâle et femelle pour avoir une variété de matière mais aussi pour représenter l’indispensable diversité. Les océans sont peints avec des pigments bleus."
Les 111, d'une pointe à l'autre, de Delphine Trentacosta
Cette fresque monumentale de 111 mètres réalisée par Delphine Trentacosta, photographe engagée médocaine, est la première œuvre installée dans ce programme de sentier d’art environnemental Terra Medoca.
C’est une photographie des 111 kilomètres du littoral de la Pointe de Grave jusqu’au Cap Ferret.
“Photographier, c’est écrire avec la lumière…”
... Mais pour moi, la mise en lumière n'est révélatrice que si elle est utile."
Diplômée de l’Ecole nationale supérieure de la Photographie d’Arles en 1994. Vit et travaille à Montalivet depuis 1997. Travail personnel sur l’inventaire, le patrimoine et l’environnement particulièrement en Médoc.
- Co fondatrice de l’Agence L’Apostrophe à Lesparre-Médoc en 2011. Reportages pour des entreprises privées, châteaux, et institutions. www.agencelapostrophe.fr
Le sentier des oiseaux, de Pauline Beugniot
Le sentier est un lieu de passage naturellement harmonieux, entretenu par l’Office national des Forêts, pour les habitants et les vacanciers, mais aussi pour la protection de sa faune et de sa flore.
Dans le travail proposé ici, s’approprier et s’inspirer de la nature sont deux notions importantes. L’environnement mis en avant devient le support principal des œuvres qui l’habitent.L’artiste vient alors s’appuyer sur des éléments existants afin de lier sa pratique artistique à l’espace naturel.
Il ressort de ce sentier une forte sensation de cycle, de passage et de mouvement.L'artiste vient modestement ajouter une touche de poésie graphique et colorée.Au même titre que chacun se fraie sa place au sein de la forêt, respectueusement, l’artiste vient déposer ses œuvres.L’artiste a dessiné et découpé les formes en atelier et s’est laissé l’opportunité de créer sur place, à partir d’une palette de couleurs, en fonction des troncs et des souches, des éléments naturels sur place.
Afin de garder une cohérence sur l’ensemble du sentier, des plumes sont disséminées sur plusieurs arbres.A l’entrée et à la sortie, les promeneurs sont accueillis par des oiseaux majestueux qui invitent à découvrir la suite et symbolisent cette notion de mouvement.Le Geai des chênes est un oiseau sédentaire mais considéré comme migrateur partiel pour ses populations du nord de l’Europe.La Huppe fasciée quant à elle, migre vers l’Afrique aux premiers frimas.Sédentaires et migrateurs partagent ce même espace, harmonieusement.
Cette artiste peintre, née en 1985, a hérité de son père ses passions (le surf et la gravure), son goût pour l’enseignement, ainsi que son atelier dans lequel elle pratique dessin, peinture et gravure.
Son expression plastique se cristallise dans une production à la fois figurative et abstraite.
L’œuvre de Pauline Beugniot est un hommage coloré à la nature, elle cherche à activer nos sens pour exacerber nos ressentis et partager un état contemplatif ; une manière de nous rappeler que nous sommes vivants.
Son travail est diffusé à la fois dans des expositions et également à l’occasion de festivals.
Caudale de plastique, de Catherine Lacroix
Le choix de Catherine Lacroix de créer une caudale de baleine en bouteilles de plastique n'est pas simplement esthétique, même si le mouvement de l'œuvre propose des courbes si parfaites.
Ce choix est bien sûr très symbolique car ces grands animaux marins meurent aussi de nos déchets.
Cette œuvre a été réalisée dans un atelier participatif J’aime Mon littoral organisé par Aléa en 2016.
Méditation florale de Delphine Trentacosta
Une série de créations photographiques en forme de mandalas, réalisées à partir de photographies macroscopiques de fleurs, prises dans les différents biotopes de Vendays-Montalivet, pendant les confinements, et travaillées, composées sur ordinateur. Dans sa dimension répétitive et organisée, le mandala fait ressortir les liens entre les différents aspects éveillés et non-éveillés de notre expérience avec la nature. Il sert d’appuie à une représentation d’une cosmogonie, la construction de l’univers visible et invisible, le monde dans son ensemble et sa totalité.
“Ce recentrement contraint et forcé que nous a imposé ce virus m'a amené à travailler sur cette nature proche et banale et en révéler sa beauté et sa variété. Des exercices photo quotidiens que je m’imposais, comme des mantras pour exercer mon oeil et mon esprit à rester éveillée et sensible car il n’y a pas meilleurs guérisseurs que Dame Nature.
L'Angelus d'Alben
L'Angelus réinterprété
L’Angélus, est une proposition de réinterprétation du tableau de Jean-François Millet peint au milieu du XIXème siècle. En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour prier en l’honneur de la naissance de l’enfant. Le tableau possède un second sens, que Dali chercha à comprendre.
Ce tableau l’angoissait et l’attirait profondément sans qu’il ne sache pourquoi.
Dali voyait intuitivement dans la toile originale, plus qu’une simple prière dans les champs. Il percevait, entre les deux personnages, l’emplacement de la tombe de l’enfant du couple. Obstiné à en savoir plus, il fait analyser la toile par le musée du Louvre qui, après avoir passé la toile aux rayons X,
révèle la présence d’une petite forme rectangulaire, probablement un cercueil, située à l’emplacement désigné par l’artiste surréaliste.
Cette reproduction des personnages du tableau de Millet en grand format amène les spectateurs à travers la posture de
recueillement du couple à une sorte de méditation.
Alben, artiste autodidacte Français est né en 1973.
Il s’inscrit notamment dans la lignée du mouvement des Nouveaux Réalistes et du Pop Art. Ses études sur les matériaux composites l’amènent à participer pendant 15 ans à la fabrication de satellites et de
pièces pour la fusée Ariane. En parallèle, son goût pour l’art le pousse à expérimenter diverses formes de création. Dans les années 90, il s’inspire d’abord du graffiti, ses premières toiles combinent technique au pochoir, sérigraphie et tampons.
Inspiré ensuite par Arman et César, ses sculptures en résine traduisent sa fascination pour les objets du quotidien et plus particulièrement ceux abandonnés.
Son travail de moulage et d’inclusion témoignent d’une quête d’esthétisme mais aussi d’une recherche de dialogue entre fond et forme de l’œuvre. Le résultat mêle adroitement accumulations, assemblages et décalages afin de bousculer nos certitudes.
Repéré au salon des artistes indépendants à Paris en 2006, ses œuvres sont exposées dans des galeries et des foires d’art contemporain en France et à l’étranger.
Plusieurs solo show lui ont été consacrés à New-York.
Le serpent dragon Meugas de Max Manizan
“Je suis fils de Terre Mère, messager du cycle de la vie, à l’image de ma peau qui se renouvelle, je suis le gardien de l’arbre de la connaissance, compagnon de l’éternelle création, je délivre le caractère immuable du temps par la fin de chaque cycle, je suis le lien entre le ciel et la terre, comme la lune agit sur les eaux, j’ondule et viens à toi le temps d’une renaissance.”
Ce serpent est né à l’origine pour l’exposition de plage Marée basse en 2017. Il est entièrement réalisé en bonbonnes de gaz et orné d’un bois de cerf trouvé en forêt de Vendays.
Meugas est un lieu-dit de Vendays-Montalivet. Son origine en gascon occitan reste un mystère.
Max Manizan
Enfant du pays, j’ai appris à nager dans le chenal du Gua, au milieu des marais de Vendays-Montalivet. Adulte, devenu charpentier, j’ai reproduit un calup en bois, avec l’aide des anciens du village. La reproduction installée au Pont de la Brède est un moulage de mon calup. Ces petites barques à fond plat servaient à parcourir les marais peu profonds.Je suis revenu à la terre mais désormais pour la cultiver, comme maraîcher bio.En tant qu’artiste, je travaille le bois, je le transforme, le réinvente. C’est mon souci permanent de protéger notre environnement et de le conserver qui m’ont conduit à questionner d'autres matériaux, pour eux aussi les transformer et les rendre aux milieux naturels, in situ. J’ai fait mienne la maxime “Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme".
Réaliser des oeuvres in situ avec des matériaux d’ailleurs accentue par le décalage, le questionnement sur le milieu, oblige à regarder autrement la nature qui environne l’oeuvre et renforce ainsi le lien par le regard.
Max Créations FB
Frugalité et transmission de Vincent Richeux
La mise en avant de la culture est primordiale dans le territoire. C'est une source indéniable de lien social, de mise en avant du patrimoine voire même un levier économique source de revenus et d'emploi. Décorer les blocs EDF, infrastructures qui font partie de nos paysages et symbolisent les exigences d’évolution de nos modes de consommation énergétique, est un moyen de sensibiliser à la fois au beau et à la fragilité de nos espaces. Je suis toujours honoré d'attirer l'attention, via des œuvres Street art, sur un lieu ou un objet qui était jusque là, dégradé ou invisible. L'accumulation de mots clé rattachés au terroir médocain est ce rappel de notre identité environnementale, sociale et culturelle. Ce savant et subtil mélange entre terre, vent, forêt et océan. Entre cannelé, vin et chocolatine ;-) Parce qu'on est "gavé bien" en pays Médoc !Le street est un art partagé, qui produit des œuvres éphémères, fugaces parfois.
Chaque artiste peut venir compléter ou transformer ou couvrir une œuvre déjà réalisée. C’est le phénomène de la stratification, des couches qui s’ajoutent les unes aux autres, de l’empilement des savoirs, de la transmission entre artistes et avec le public. De la création même qui se nourrit des artistes et des œuvres d’avant. De la terre qui se construit sur les sédiments d’avant, de l’interdépendance, du renouvellement, de l’origine, de la source…. à préserver.
Vincent Richeux
est né en 1974. A 27 ans il décide de donner une autre coloration à sa vie et de prendre un chemin de traverse parce que « L’art est plus important que la vie ».Et parce qu’un soir de vernissage, un collectionneur glisse au creux de son oreille « L’école des autodidactes est la seule qui ne fermera jamais », il n’a plus posé ses pinceaux et ses bombes depuis 20 ans. Il tire son inspiration depuis plusieurs années du monde animal et de la pop culture de son enfance. Son travail animalier, subtil mélange de peinture à l’huile et de bombe aérosol, est résolument tourné vers la captation des émotions et des sentiments à travers les regards.
La série Street Art est, elle, plus tournée vers une ode à l'esthétique graphique et télévisuelle des dernières décennies. Il réalise de nombreuses expositions en France et à l’étranger.Il vit et travaille aujourd’hui dans le Médoc de la côte atlantique.
https://vincent-richeux.fr/
Triblue de Cyril Art
L'oeuvre "triblue" est inspiré de l'art kanak avec des influences africaines.Dans la culture kanak, le totem a une place centrale. Tout clan se réfère à un ensemble totémique, élément du monde naturel, qui est à la fois gardien et protecteur. Également, dans certaines croyances africaines, le totem crée un lien, entre les animaux ou les végétaux et les groupes ou individus d'un clan. Le totem est sacré.Cette série Triblue par ses couleurs et son matériau, en robinier, propose une passerelle entre l’individu qui s’en approche et la nature environnante : l’océan, les végétaux, le ciel. Il invite aussi à prendre soin, à protéger cette nature.
Sculpteur sur bois autodidacte, né à Auxerre, il commence la sculpture lors de ses voyages entre deux saisons à Lacanau.
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Asie, Australie, Afrique et les îles de l'océan indien. Après un dernier trip en Afrique du Sud, où il séjournera un peu plus de 2 ans, il s'installe définitivement à Lacanau. Il réalise de nombreux trophées de surf et expose entre Bordeaux et Biarritz.
https://www.instagram.com/artlacanau/?hl=fr
Logo Mikaël Mourgue
Œuvre participative
Création de l’identité / logotype de la commune de Vendays Montalivet à la sauce Régénération…
Comment sensibiliser et faire réagir le plus grand nombre à ce problème de pollution de notre environnement et de nos plages par le plastique et arriver à transmettre une nature plus propre et saine à nos enfants ?
“RÉGÉNÉRATION” propose dans son processus créatif et de communication, des ateliers participatifs ouverts à tous à des fins de sensibilisation. Ici il s'agit de réaliser l’identité de la commune de Vendays Montalivet en utilisant les déchets de la pollution plastique récoltés sur nos plages du Médoc ; d’attirer l’attention, de communiquer la problématique et de faire parler de ses actions grâce à ses créations originales, colorées et engagées...
Un atelier artistique eco-engagé pas comme les autres !
Merci aux participants, à Aléa et à la commune de Vendays/Montalivet pour son engagement écologique !
Mikael Mourgue / Designer et fondateur de
Régénération "The Beach attitude"
Au cœur de la vie
Oeuvre collective et participative avec Aléa.
Des enfants du village ont réalisé cette œuvre lors d’un atelier avec Aléa.
Il a été décidé collectivement de représenter un cœur entouré de morceaux de miroirs, en mosaïque.
Ce cœur vide à travers lequel on voit le paysage invite à regarder l’océan comme source de toute vie ; à rappeler qu’il n’est pas simplement un espace de loisirs.
Entourer ce coeur de morceaux de miroirs dans lesquels nos visages et nos corps peuvent se refléter est aussi une invitation à nous questionner sur notre rôle dans cette source vitale, à nous demander quels sont nos impacts, comment les réduire, comment préserver l’océan et la vie sur terre.
Cet ensemble est là pour nous impliquer dans la protection et la préservation des océans.
Elle s’inscrit en référence à “la campagne Agissons (ActNow) qui est un appel des Nations Unies à une action citoyenne contre les changements climatiques et pour la durabilité.
Chacun d’entre nous peut contribuer à limiter le réchauffement climatique et à prendre soin de notre planète. En faisant des choix qui ont moins d’effets néfastes sur l’environnement, nous pouvons contribuer à la solution et influer sur le changement.” source https://
www.un.org/fr/actnow
Moana de Djé
Cette sculpture est à elle seule l’expression de la puissance, de l’attachement, et aussi de la nécessité de prendre soin de l’océan, source de vie. La caudale évoque la force des baleines, puisque cette nageoire leur sert de propulseur. Le pin, qui donne corps à cette sculpture, inscrit l'œuvre dans l’environnement local, dans cette forêt façonnée par l’homme où l'agroforesterie dialogue avec l’écosystème pour un développement durable des milieux. Les dessins tribaux qui rappellent l’art des tatouages Maori, évoquent la proximité des cultures humaines avec l’océan. En polynésien, Moana signifie océan ou grande étendue d’eau. Face à l’Océan Atlantique, cette caudale magistrale porte notre attention sur le fait que les baleines jouent un rôle très important dans la régulation des écosystèmes océaniques et qu’il est primordial de travailler à leur préservation.
20 ans en Afrique, 24 ans dans le Médoc. Djé est un autodidacte. Après quelques expériences dans différents boulots et n’ayant pas, un jour, les moyens d’acheter un présent à une amie, il fabrique une petite salamandre en bois. C’est le déclic. Depuis, il ne s’est jamais arrêté. Chaque nouvelle œuvre est pour lui une découverte, une nouvelle exploration. Les essences de bois, les formes, figuratives ou abstraites, les impressions, tribales ou brutes, Djé construit son style, son identité d’artiste, au gré des bois qu’il sculpte.
Djé Art's dans Facebook
H.O l'homme oiseau du Nibor
L’Épopée de l’Homme Oiseau
Banni par les siens, H.O. s’est envolé d’îles lointaines, pour fuir des terres hostiles, a traversé mers et océans, suivi quelques courants migrateurs pour échouer en Calup sur les côtes de Montalivet. Il s’est posé en terre inconnue à la découverte d’une contrée semi-sauvage, de forêt et de marais… Au bord d’un chenal, il a croisé un serpent dragon, surgissant face à lui… inspirant… L’invitant à se poser là pour devenir lui aussi, un guerrier protecteur des marais.
Cette sculpture de métal monumentale, puisqu’elle mesure 2,18 m de hauteur et 1,78m d’envergure, a été réalisée à partir d’objets, d’outils, et de pièces d’acier et de fer, recyclés, re-façonnés et assemblés par soudure à l’arc.
Le Nibor
H.O. est un guerrier niborien des marais créé entre les mois de février et avril 2023 par le Nibor.
Sculpteure métal et plasticienne de Vendays-Montalivet, le Nibor ne travaille qu’avec des pièces métal récupérées.Elle leur donne une nouvelle vie en créant des personnages ou des animaux (surtout des oiseaux) imaginaires dans la légende du roi Nibor… Par certains aspects, le travail du Nibor peut être rattaché à l’art du recyclage qui cherche à montrer que les composants obsolètes de nos poubelles peuvent entrer dans un processus de création. L’art récup c’est aussi l’art du détournement, de la transformation.
lenibor.fr
Le calup des marais | Karine Bénard
En Occitan, le calup désigne une barque à fond plat qui servait à se déplacer dans les marais peu profonds. Cette sculpture est issue d’un double travail. Elle a tout d’abord été moulée dans le dernier calup en bois fabriqué dans le village, par Max Manizan avec l’aide des anciens, lorsqu’il est lui-même, devenu charpentier. Max est l’auteur du serpent dragon installé en face. Ce calup ici installé est une évocation aux temps d’avant lorsque les marais étaient au cœur de la vie locale.Il est aussi l’oeuvre de Karine Bénard qui vient embellir et ajouter un autre sens, par des évocations de la faune et la flore locale, par des couleurs la diversité des milieux avoisinants : zones humides, forêt…. La délicatesse des traits et des couleurs parlent aussi d’une certaine fragilité, mais surtout d’une poésie, sans cesse réinventée par les éléments naturels, par le soleil, par la lumière. Cette présence d’un bateau figure également l’impact de l’homme et renforce l’idée qu’il est lui aussi un élément à part entière de cette nature.
Karine Bénard
Diplômée de l'école Estienne des Arts et Industries graphiques avec une spécialisation en reliure-dorure, Karine Bénard a toujours aimé dessiner sur différents supports en utilisant diverses techniques que ce soit les crayons, pastels, aquarelles, peintures acryliques, huiles et les aérosols qu’elle utilise au gré de ses humeurs et de ses envies.Elle peut tout aussi bien s'exprimer dans le figuratif comme dans l'abstrait.Karine Benard vit et travaille en Médoc.La nature est pour elle une source d’inspiration permanente, y compris pour des œuvres en street art. Elle aime réinventer et recomposer cette nature dans des explorations parfois fantastiques voire fantasmagoriques. https://kb-art-1.jimdosite.com/
Paysages d’eau | Emilie et Jean-Louis Boudoin
Sur le lac et dans les marais, l'eau redessine le paysage. Le rêve n'est pas loin. Le regard vagabonde, imagine. Les tourments s'évaporent…Les marais offrent des paysages magiques. Enveloppées par les brumes matinales, roselières et mares deviennent mystérieuses et poétiques.
Comme dans les œuvres picturales asiatiques à l’encre de chine, la photo permet de créer tout un paysage à partir d’un simple détail.Le roseau des marais ou roseau commun ou encore les haies de saule invitent à se recentrer sur l’essentiel, le détail qui fait paysage, le petit qui contribue au grand tout...
Emilie et Jean-Louis Boudoin
Père et fille aiment parcourir les paysages du Médoc au hasard des saisons et prennent le temps de s'arrêter parce qu’ici, les paysages parlent d'eux-mêmes, provoquent l'émotion et exaltent l'imagination.
C'est pour cela qu’ils aiment, l’une et l’autre, photographier le Médoc. Entre l'estuaire et l'océan, la lumière est unique.S ouvent le matin, elle inonde successivement les rives de la Gironde, les vignobles, puis les roselières. Certains soirs, elle incendie l'horizon, l'océan, les dunes et les forêts de pins qui bordent le littoral.
Sur cette presqu'île, la nature sauvage sait préserver ses droits. C'est une terre, par où passent les oiseaux migrateurs en route vers l'Espagne et l'Afrique. Oui, sans aucun doute, flâner ici, c'est aussi voyager.Père et fille proposent des séries de photos du Médoc régulièrement au fil des saisons dans leur blog https://www.lescheminsdumedoc.fr/.
Le musée éphémère | Véronique Grenier et Pierre Planchenault
Les formes laissées par le vent et les marées inspirent à Véronique Grenier, comme par paréidolie, un bestiaire, des entités et des formes hybrides diverses. Elles apparaissent dans cette argile, le temps d’une marée, et viennent raconter une mythologie ancienne et contemporaine voire intime. Le musée éphémère nous invite à repenser ensemble notre relation au territoire, celui qui se transforme sous nos pieds, ainsi que notre relation au vivant. Le musée, par les marques du passé des présences néolithiques et du futur par l’accélération de l’érosion, tente de faire lien par des mots, des images et des imaginaires communs.
Le travail photographique de Pierre Planchenault vient inscrire dans le temps et la permanence ces vestiges de sculptures sur l’argile du Littoral .
Pierre Planchenault est photographe des arts de la scène, il tente de reproduire dans ses séances photos personnelles le naturel et l’inattendu qu’il capte lors des reportages photos sur le terrain.
Véronique Grenier vit entre Bordeaux et Soulac. Elle exerce pendant 10 ans en psychiatrie, et se tourne en parallèle vers la médiation artistique. De l’écoute éthique à l’élan poétique, elle fréquente les Beaux-arts, développant des univers plastiques singuliers par des poèmes d’actions dans l’espace public . C’est sur le littoral atlantique de l’Amélie que Véronique Grenier sculpte inlassablement depuis 2020, comme une épiphanie joyeuse où elle invente un monde en soulignant les aspérités proposées par l’érosion naturelle.Elle sculpte à même l’argile du littoral des bas reliefs et une mythologie intime. En fondant la structure du Musée éphémère, elle propose une réflexion autour de ce territoire érodé et fait le pari de la rencontre des différentes discours artistiques, écologique et scientifiques, pour sensibiliser à l’accentuation de l’anthropocène et de nos vulnérabilités.infos@a-t-o-m.comhttps://www.instagram.com/musee_ephemere/
Rubik's climat, œuvre participative
Casse-tête climatique | Aléa, oeuvre collective et participative
Le changement climatique et les bonnes pratiques à adopter représentent souvent un casse-tête. Comment faire ? Par où commencer ? Que faire en priorité ? Vais-je bien faire ? Comment ne pas être contre-productif ? Comment ne pas faire juste du “green washing” ? Ce rubik’s cube en bois et déchets marin est là pour nous dire que même s’il est compliqué de bien faire, on peut y arriver à partir du moment où on prend conscience et où on apprend. Nous dire aussi qu'il n'y a pas qu’une seule solution, mais plusieurs combinaisons possibles à la portée de tous. Que si l’on apprend, si l’on cherche à comprendre les fonctionnements et les mécanismes, alors on peut devenir acteur d’un changement positif. Chaque face, chaque couleur peut être associé à un élément
BLEU > Océan
VERT > Forêt
ROUGE > Chaleur J
AUNE > Agriculture
ORANGE > Terre
BLANC > Pollution invisible
A vous, à nous, de trouver des messages et des actions colorés pour faire le changement et le monde durable d’aujourd’hui et de demain ! | Cette œuvre collective a été réalisée lors d’ateliers de sensibilisation à la pollution des océans par les déchets en plastique. Elle est composée de déchets ramassés sur les plages de la commune au long de l’hiver, apportés par les marées et les tempêtes. Ils sont, environ, à 80% d’origine terrestre, des activités humaines ; 20% viennent des activités en mer, pêche, transport etc et un peu des activités de plage, surtout les mégots, les sachets de biscuits, les emballages de boisson et les bouteilles en plastique.70% coulent dans les fonds marins, 15% sont rejetés sur les plages et 15% flottent en surface des océans constituant de nouveaux continents. Mobilisons nous pour réduire le plastique à usage unique, à son stricte minimum et aux outils vitaux. Pour déployer des alternatives au plastique qui, même recyclé, reste toxique.